Page:Levoyageauparnas00cerv.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 156 —

seglar del Ama, y no se me pregunte el porqué, que seria nunca acabar. »

C

Cabrera de Córdoba (Luis), né à Madrid dans la seconde moitié du seizième siècle, était fils de Juan de Cabrera de Córdoba et petit-fils de Luis de Cabrera, capitaine d’infanterie, tué glorieusement à la bataille de Saint-Quentin, en 1557. Ce brave soldat était monté des premiers à l’assaut avec son fils. Celui-ci abandonna l’état militaire et se retira à Madrid avec un haut emploi. Il fut nommé conseiller de la haute cour des comptes, et il eut de sa femme doña Maria del Aguila y Bullon, un fils qui devait profiter de la gloire acquise par son père et son aïeul pour faire fortune à la cour. Alvarez Baèna porte la naissance de Luis Cabrera à la date de 1559. De bonne heure il fut admis au palais et ne tarda pas à devenir secrétaire de la reine. Il épousa doña Baltazara de Zuñiga, dont la famille n’était pas moins riche et considérable que la sienne. Mort le 9 avril 1623, à l’âge de soixante-quatre ans. Luis Cabrera de Córdoba a écrit deux ouvrages remarquables : « Historia para entenderla y escribirla. » Madrid, 1611, in-4. C’est un traité didactique sur la manière d’étudier et d’écrire l’histoire. « Historia de Felipe II, primera parte, » Madrid, 1619, in-fol. La seconde partie n’a point été publiée. Luis Cabrera avait laissé en manuscrit : « Relaciones de las cosas sucedidas principalmente en la Corte desde 1599 hasta 1614, » in-folio, 578 feuillets. C’était probablement la suite de sa grande histoire de Philippe II, histoire remarquable par le style et la méthode ; mais faussée et gâtée par la flatterie. Luis Cabrera ne