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Il ne faut pas le confondre avec un homonyme, Garcia de Barrionuevo, marquis de Cusano, auteur d’un panégyrique de don Pedro de Castro, comte de Lémos, cité par Juan Perez de Montalban.


Bateo (Juan). Je n’ai trouvé aucune indication concernant cet Irlandais, qui était probablement un officier de fortune et peut-être un compagnon d’armes de Cervantes.


Bermudez-Carvajal (Fernando), poëte contemporain de Cervantes, et probablement son ami. Il y a un éloge poétique de lui, en deux dizains, très-ingénieux, en tête des nouvelles morales (Novelas exemplares) de notre auteur. Il faut citer le dernier :

Y si la naturaleza
En la mucha variedad
Enseña mayor beldad,
Mas artificio y belléza;
Celebre con mas prestéza
Cervántes raro y sutil,
Aqueste florido Abril
Cuva variedad admira
La fama veloz, que mira
En él variedades mil.

Lope de Vega a fait mention de Bermudez-Carvajal dans le « Laurier d’Apollon » (silva III) ; on voit par ce qu’il en dit que ce poëte était heureux dans les concours poétiques. Il ne faut pas confondre Fernando Bermudez-Carvajal avec Gerónimo Bermudez, auteur de deux tragédies sur l’histoire d’Inés de Castro : « Nise lastimosa » et « Nise laureada ». Ce dernier était né en 1530 et mourut en 1590. (V. Sedano. Parnaso español, t. VI, p. XIII.)