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Tanto me hizo privar con Tholomeo,
Que leí en Barcelona astrologia;
Y aunque me fué propicio el caduceo
Y me hizo ver mil cosas la Gineta,
Y al paso de Saturno aprendo y leo,
Jamás me aventuré á llamar poeta,
Ni entiendo con que espíritu se atreven
A pensar que lo son niños de teta.

Cette épître est signée Artémidore :

Tu criado menor, Artemidoro.

et c’est incontestablement la meilleure du recueil que Andrés Rey de Artieda publia sous ce titre :

« Discursos, epistolas y epigramas de Artemidoro. » Saragosse, 1605, in-4.

Voici la liste de ses autres écrits :

« Octavas á la venida de la Magestad del rey don Felipe mestro señor á la insigne ciudad de Valencia ; » Valence, 1586, in-8.

« Obra espiritual en quintillas. »

« Libro de sonetos á diferentes santos. »

« Libro de la vanidad del mundo, en octavas. »

« Libro de sonetos á diferentes asuntos. »

« Los Amantes de Teruel, comedia ; » Valence, 1581, in-8. La même probablement que Nicolas Antonio donne sous le titre de tragédie. Voir sur le sujet de cette pièce l’Histoire de la littérature espagnole, par Ticknor, édition de Gayangos et Vedia, tom. III, p. 165, note 4, et p. 495.

« El Principe vicioso, comedia. »

« Amadis de Gaula, comedia. »

Rodriguez, parle d’autres ouvrages imprimés qui seraient perdus. Ximeno dit avoir vu de très-jolies poésies d’Artieda et un discours remarquable sur la poétique, dans le recueil de l’académie des Nocturnos, dont Andrés Rey de Artieda était membre sous le nom d’Artémidore. Augustin de