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DEUXIÈME PARTIE
LETTRE PREMIÈRE
Il est donc possible que vous ayez
été un moment en colère contre
moi ; et qu’avec une passion la plus
tendre et la plus délicate qui fut
jamais, je vous aie donné un instant de chagrin !
Hélas ! de quel remords ne serois-je point capable
si je manquois à la fidélité que je vous
dois ; puisque je ne m’accuse que d’un excès de
délicatesse, et que je ne puis me pardonner
votre courroux ? Mais pourquoi faut-il qu’il me