Page:Lettres portugaises, éd. Piedagnel, 1876.djvu/71

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




AU LECTEUR



Le bruit qu’a fait la traduction des cinq Lettres Portugaises a donné le désir à quelques personnes de qualité d’en traduire quelques nouvelles, qui leur sont tombées entre les mains. Les premières ont eu tant de cours dans le monde, que l’on devoit appréhender avec justice d’exposer celles-ci en public ; mais comme elles sont d’une femme du monde qui écrit d’un style différent de celui d’une religieuse, j’ai cru que cette différence pourroit plaire, et que peut-être l’ouvrage n’est pas si désagréable qu’on ne me sache quelque gré de le donner au public.