Ah ! vous mériteriez bien, répliqua-t-il, puisque nous sommes ici seuls, et que personne nous entend, que je prisse la liberté de vous donner le fouet, pour vous apprendre à dormir les uns sans les autres.
Je ne dors pas, comme vous voyez, M. Étienne, car je veille ; et si vous voulez que je m’explique avec franchise, je veillais encore moins l’autre jour, puisque je vous entendis jouer avec madame, dans ce cabinet, à votre jeu de Colin Maillard.
Ah ! petite rusée, vous nous écoutiez donc ? Cela n’est pas bien ; et je m’en vais de ce pas, raconter à madame la supérieure ce que vous venez de me dire.
Étienne, mon cher Étienne, arrêtez ! quel plaisir trouveriez-vous à me faire gronder ? Qui sait ? irait-on peut-être jusqu’à me battre.
Hé bien ! reprit alors l’ingénieux Étienne, je ne révélerai rien ; mais je mets une condition à mon marché, c’est de permettre à mon oi-