l’entraînai sur mon lit de repos, qui ne l’était pas
toujours, puisqu’il était souvent scandaleux. Couchées
ensemble, nous n’empêchâmes pas à nos
cœurs amoureux de s’épancher l’un dans l’autre,
encore moins à nos mains libertines d’exercer leurs
licences. Celles de Dorothée voltigèrent sur ma
gorge, qui était comme elle devait être chez une
religieuse, c’est-à-dire, bien taillée, d’une blancheur
de lys, ferme et potelée.
Bientôt les doigts délicats de mon amante chatouillèrent les deux fraises qui sont au milieu de nos deux globes, et qui en font tout l’ornement. Ah ! finis, ma chère enfant, lui dis-je, finis, tu es trop sensuelle. Mais quoi ! tu continues ? Ah ! de grâce !… Je suis… oui… je suis… toute en feu. Mon cœur… Hélas !… Mon cœur pal… pite, et mon… ha… leine ex… pire.
Ce n’était pas assez, ma sœur Christine, de cette première jouissance. On ne pouvait trouver le vrai bonheur, disait ma Dorothée, qu’au centre de la volupté, qu’à la goutière de Vénus. Bras dessus, bras dessous, nous nous entrelassons com-