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LETTRES


de


MME SWETCHINE


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AU COMTE DE MONTALEMBERT


La correspondance de Mme Swetchine avec M. de Montalembert a peu d’étendue, parce que l’un et l’autre, vivant habituellement à Paris, réservaient pour leurs entretiens les sujets qu’ils avaient le plus à cœur ; mais du moins ces lettres en sont un fidèle écho, et à ce titre, je ne manquai pas de solliciter l’autorisation de les publier, lorsque parurent les premiers volumes de lettres. Voici la réponse que je reçus de M. de Montalembert :

« La Roche-en-Brény, 11 décembre 1803.

« Mon bien cher ami,

« Je vais vous faire de la peine, mais je ne puis pas l’éviter, & mon très-grand chagrin. Après avoir relu, avec autant d’attention que d’intérêt, ces lettres de Mme Swetchine, il m’est tout-à-fait impossible


iii. 1