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De la Reine.

C’est la simple nature qui lui a dicté ces trois lignes. Cette pauvre petite entrait pendant que j’écrivais. Je lui ai proposé d’écrire et je l’ai laissée toute seule. Aussi, ce n’est pas arrangé, c’est son idée, et j’ai mieux aimé vous l’envoyer ainsi. Adieu, mon cher cœur vous savez combien je vous aime, et que jamais je ne peux changer.

Mille choses pour moi à votre mari, votre fille et Armand. Je les aime de tout mon cœur.

(Autographe, Papiers de la famille de Polignac. Fac-similé et texte dans Gail, Lettres inédites de Henri II, etc., p.81. Éd. Feuillet de Conches, l.c., I, 364, d’après un prétendu autographe de son cabinet. Cf. notre introduction, p. xxxv-xxxvi.)

CCXLII.

Au comte de Mercy.
[1789, septembre.]

Vous voyez que je me corrige en vous renvoyant tout de suite la lettre de M. de Metternich[1]. Cette seconde élection me fait grand plaisir. Vous voudrez bien lui faire de belles phrases pour moi. J’allais vous écrire pour savoir si il fallait que j’écrive encore de ma main à l’Électeur. Mandez-moi ce qui vaut mieux.

(Autographe, Archives impériales d’Autriche. Éd. Feuillet de Conches, l. c., I, 555.)

  1. Le comte de Metternich, ministre d’Autriche à Bruxelles, était le père du futur chancelier.