Page:Lettres d’un Provençal à son épouse, 1867.djvu/85

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

RÉPONSE HUITIÈME

Marseille, le……


Je ne saurais m’en défendre, mon tendre époux ; tu m’as porté un coup décisif, ton Paris est une ville incomparable que je brûle de connaître. Ces aimables parisiennes qui donnent le ton et les modes au monde entier, ne doivent pas manquer d’être parfaites. Quels délicieux moments que tu as dû passer avec ces danseuses enchanteresses ! que je promets me faire faire de pirouettes sur le nombril, par leurs aimables mâles. Je n’attends donc pour me mettre en route que ta décision. Ne me refuse pas, mon cher petit homme ! je t’en conjure ! Permets à ton disciple d’aller