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RÉPONSE QUATRIÈME


Je tressaillis en sentant sa main commencer par me prendre le bas de la jambe, monter jusqu’au mollet, se promener lentement sur ma cuisse et sembler craindre de me prendre le cul. Lorsqu’il me le prit, je me pâmai : mes cuisses s’entr’ouvrirent, un de ses doigts froissa les lèvres de mon con ; j’en répandis un ruisseau de foutre. Il soulève mes jupes petit à petit comme s’il eut craint de m’éveiller, présente son braquemart aux portes du plaisir, le frotte légèrement sur les babines et finit par l’y engloutir, le retirer, puis l’y replonger définitivement. Il fourragea l’œillet et la boutonnière, c’était un vrai Hercule ! Il me tint près d’une demi-journée. Je fus curieuse de voir si sa figure répondait à ses forces ! je me retournai comme il m’exploitait encore, et je vis le plus vilain mâtin qu’on puisse voir sur terre, mal-propre et mal fait. L’idée que je m’en étais formée m’ayant fait jouir jusqu’alors, aussitôt que je l’eus aperçu, je débandai à la minute et lui dis d’un ton de surprise : Malheureux ! que veux-tu faire là ? — Madame… — Et il ne put prononcer une seule parole. Son vit, qui jusque là avait été constamment raide, devint flasque subitement ; son imagination se figura, sans doute, que j’allais le faire assommer