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Si vous l’entendiez causer calmement et si vous le voyiez faire des expériences de Kabbale, vous changeriez peut-être d’avis. Dans tout les cas, vous avez bien fait de vous refuser à blamer un homme qui donne il est vrai dans des écarts d’exagération, mais qui après tout est un homme respectable et profondément instruit. Quand il réclamait le DVRNACOS, on l’accusait déjà de radoter. Voici une note qui pourra peut-être vous servir : Le château de Durne, situé dans le ressort du bailliage d’Ornans, avait donné son nom à la maison dont été issu Humbert de Durnay, qui portait un lion dans ses armes. Le nom de cette maison est écrit dans les anciens titres, Durnay, Durnec, Durnac et Durne. (Hist. gen^que des sires de Salins par l’abbé de Gévigny pp. 51)

On avait vécu trop longtemps sur l’opinion de D. Grappin. Le pixtilos, je n’en doute pas, aura aussi son tour. Si Mr de la Saussaye y songe l’affaire sera facile. Je ne connais le livre de Mr Duchalais que de renom, car ces Messieurs ne se rappellent qu’ils sont de la société Eduenne que lorsque je songe à leur envoyer ses mémoires.

Le renseignement que vous me demandez ne me coutera pas grand peine, attendu qu’en ouvrant les Mémoires historique de la Répub. Séquanaise par Lois Gollut, je ne trouve aucun archevêque du nom de Henri. Je ne vois que les phrases suivantes à votre convenance.

Amalvinus du temps de Charles le Grand.

Ardvicus vint après sous le même prince : du quel il impetrat l’abbaye de Brugilles, et la permission de battre monnoïe : environ l’an 802. Guillaume de Vergy, qui […] quelque difficulté contre le Duc Philippe le Hardy : pour ce que, l’on battait monnoïe à Auxonne, contre les Franchises de la Franche-Comté, qui portent que l’on ne doibt battre, dedans la Visconté. Mais dedans la