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Mon Général

Assuré par vos lettres récentes de ne plus vous revoir cette
année-ci, je recommence ma correspondance que j’aurais
désiré convertir en un commerce verbal. L’espoir
que le colonel Werhlein nous avait donné de vous
voir dans le cours de cette automne m’avait fait
suspendre ma réponse à votre dernière lettre, crai—
-gnant que la mienne ne vous trouvât plus à Parme.
Il est vrai qu’en attendant j’aurais pu vous en écrire
une demie douzaine, mais l’espoir de finir un
travail que je désirais vous présenter avec ma
première lettre, dont je n’ai pu venir à bout m’a
mis en retard, dans un de mes plus agréables devoirs,
jusqu’à cette heure.
Je vous remercie infiniment, mon Général, de vos
conseils concernant la langue française. Nous ne