tions très vastes et sert, ainsi que le Polygone, de champ de manœuvres aux régiments de la garnison.
Tout près de la Cathédrale, rue Saint-Guillaume, est une vieille demeure branlante, ancienne maison de Duguesclin ; on a, depuis peu, placé une plaque commémorative sur la maison de Leperdit, ancien maire de Rennes.
Non loin de la ville, sur la route de Brest, vient d’être édifiée l’Ecole nationale d’agriculture ; sur la route de Saint-Malo, on peut visiter également la ferme-école des Trois-Croix et l’école de laiterie de Coëtlogon.
À trois kilomètres environ de Rennes se trouve le château de la Prévalaye dont les prairies magnifiques fournissent aux troupeaux des herbages incomparables et par là même, le beurre si justement renommé. Il y a peu de temps encore, près de ce château, un chêne sous lequel s’était assis Henri IV portait des branches verdoyantes. Si le promeneur veut faire une charmante excursion il peut facilement se rendre à Pont-Péan où l’attend une mine argentifère qui occupe plusieurs centaines d’ouvriers et dont la visite constitue une récréation des plus instructives et des plus intéressantes.
Sur la route de Fougères, à une distance de deux à trois kilomètres de la ville existe encore le vieux château de Maurepas qui n’a rien de fort curieux au point de vue architectural, mais pré-
