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à force d’aimer

II



Ils étaient las, le lendemain, la tante et le petit garçon, quand ils revinrent de leur promenade. Pour économiser le tramway, ils avaient marché au retour du Jardin d’Acclimatation. Aussi, quand ils aperçurent de loin leurs trois fenêtres, avec les stores fixes cachant la partie inférieure, sur lesquels on lisait en lettres jaunes : Cours pour les jeunes enfants. Préparation aux classes du lycée, ils se serrèrent la main et s’écrièrent ensemble :

— « Ah ! nous y voilà… quelle chance ! »

Toutefois, c’était presque une joie de plus ajoutée à leurs joies de l’après-midi, cette bonne fatigue qu’on allait détendre dans le gentil chez-