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LIVRE III. 143 De la nature obtint des ailes ; Et, lorsque les griffes cruelles Des chats, tyrans jaloux, A notre race errante Donneront (sans doute, il le faut) Le barbare et dernier assaut, La nature prudente, Pour nous venger, prendra Cette moitié volante, Et nous rétablira. Quelle gloire ! qui le croira !... Pauvre souris ! quelle démence Tient tes sens aveuglés ! Qu’elle est vaine, ton espérance ! Il existe des chats ailés.

L’orgueil naquit de l’ignorance.