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dît ſous les amandes les plus ſéveres, de ſe ſouſtraire de ſon Gouvernement pour en aller chercher un plus doux. Cette nouvelle tyrannie occaſionna les repréſentations des habitans à S. M. C. Philippes II, & des plaintes ſur les véxations qu’ils ſouffroient. Mais ce politique & ambitieux Monarque avoit alors des vues plus importantes : il étoit occupé de ces vaſtes préparatifs, dont toute l’Europe étoit allarmée, & qui ne regardoient que l’Angleterre : ainſi il n’eut pas le loiſir de faire attention aux plaintes d’une petite Colonie comme celle-ci. Cela augmenta les mécontentemens qui n’étoient déja que trop grands. Les habitans & leur Gouverneur vécurent dans une mutuelle défiance. Il ne ceſſa pas de les tyranniſer ; & eux ne
