dité & l’agrément de la vie, telles que du cacao, de l’indigo, &c. L’on voit encore à préſent des veſtiges de ces plantations ; mais quoiqu’ils fuſſent ſitués le plus favorablement du monde, & qu’ils euſſent en abondance tous les divers préſens de la Pareſſe des Eſpagnols.nature, ces avantages ne ſervirent qu’à augmenter leur pareſſe naturelle. Ils s’abandonnèrent à toutes ſortes de débauches, & négligèrent la culture & l’amélioration des terres. Pourvu qu’ils ſe viſſent quelques légères proviſions de tabac, de ſucre, & de chocolat, ils ſe croyoient parfaitement heureux, & ne paroiſſoient pas ſe ſoucier de tout le reſte. Leur commerce répondit à leur peu d’induſtrie. Peu de bâtimens abordoient chez eux, & ceux qui venoient y trafiquer, n’y trouvoient gué-
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