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curieux. Il me dit seulement : « Révèle-moi ton secret, mon ami, je te le paierai une forte somme et je te prendrai chez moi en qualité d’expert. » Mais, comme je n’ai jamais pu tromper personne, je lui réponds : « Que parlez-vous de secret ? C’est une bêtise. » Naturellement l’astucieux Anglais prend mes paroles pour une simple défaite. « Eh bien ! poursuit-il, si tu ne veux pas, comme cela, dans ton état normal, me dire ton secret, nous allons boire du rhum ensemble. » Là-dessus, nous nous attablons en face l’un de l’autre et nous buvons force rhum. Bientôt, sous l’influence de l’ivresse, le visage de l’Anglais devient tout rouge. « Allons, commence-t-il d’une voix pâteuse, apprends-moi ce que tu as fait avec le cheval. » — « Voici… » lui dis-je ; en même temps je serre les dents, je le regarde de l’air le plus effrayant possible ; mais, comme je n’avais alors aucun pot de pâte sous la main pour compléter ma démonstration, je saisis un verre et je fais le geste de le lui lancer à la figure. Rarey n’a