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qui réagit d’une façon fâcheuse sur son humeur….. Il en vint à déserter continuellement la maison ; sans cesse il courait ici ou là, en quête de quelque chose. Grouchka restait seule au logis et dans une situation….. intéressante. Elle s’ennuyait. « Je ne le vois guère, » soupirait-elle. Mais elle luttait contre elle-même, se piquait de générosité. S’apercevait-elle qu’il était depuis vingt-quatre heures à la maison et qu’il commençait à trouver le temps long, elle était la première à lui dire :

— Tu devrais sortir, mon émeraude, mon rubis ; va te promener ; pourquoi rester avec moi ? Je suis une femme simple, sans instruction.

En entendant ces paroles, il se sentait honteux de sa manière d’être, baisait les mains de sa maîtresse et faisait l’effort de passer deux ou trois jours auprès d’elle. Mais ensuite c’était plus fort que lui, il fallait qu’il sortît, et, avant de s’en aller, il me la recommandait :