Ma curiosité était si vivement excitée que j’insistai pour savoir sur quoi il fondait son pronostic.
— Cher homme, l’interpellai-je de nouveau, — dis-moi pourquoi maintenant tu as peur pour Bakchéï.
— Que tu es bête ! répliqua-t-il, — regarde donc quel dos a Bakchéï.
Je regardai, mais je n’en fus pas plus avancé : c’était un fort beau dos : grand, large, capitonné comme un édredon.
— Et vois-tu comme il tape ? poursuivit mon interlocuteur.
Je remarquai alors que Bakchéï frappait avec rage ; ses yeux sortaient presque de leurs orbites et à chaque coup il faisait jaillir le sang.
— Eh bien ! maintenant, songe à ce qui se passe dans son intérieur.
— Comment, dans son intérieur ? Tout ce que je vois c’est qu’il se tient droit, qu’il ouvre la bouche toute grande et qu’il aspire l’air rapidement.