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certains indices, devoir être vainqueur. L’homme avec qui je causais était du nombre de ces spectateurs expérimentés ; d’abord, il avait parié pour Bakchéï, mais ensuite je l’entendis en témoigner ses regrets.

— Ah, zut, j’ai perdu mes deux grivnas : Tchepkoun battra Bakchéï.

— Qu’en sais-tu ? lui dis-je. — On ne peut encore rien affirmer : jusqu’à présent, ils vont bien tous les deux.

— Quant à ça, oui, me répondit-il, — tous les deux vont encore bien, mais il y a plus de méthode chez l’un que chez l’autre.

— À mon avis, repris-je, — c’est encore Bakchéï qui détache les plus beaux coups de fouet.

— Eh bien ! voilà qui est mauvais. Non, mes deux grivnas sont flambées : Tchepkoun le battra.

« Que c’est drôle ! » pensai-je. Cet homme avait une manière de juger qui me déroutait ; pourtant il devait être ferré sur la matière puisqu’il pariait !