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LES OISEAUX

D’abord, si on les considère comme substance alimentaire, il importe de savoir quel est leur poids.

Le poids et le volume sont également, et surtout entre individus de même espèce ou de même genre, l’indice de telle ou telle force, des services ou des méfaits que l’on doit espérer ou craindre de ses éliminations.

Or, en général, l’oiseau est petit.

Dans notre région le plus gros de nos rapaces sédentaires d’été est l’aigle Jean-le-blanc qui pèse 1.700 grammes environ. Les poids des autres oiseaux de proie s’échelonnent entre 130 grammes (épervier ordinaire mâle) et 1.120 grammes (épervier autour).

Les plus petits et les plus gros sont :

Genres minimum maximum
Colombien : la tourterelle 
140 gr. ;
le grand ramier 
580 gr.
Gallinacé : la caille 
95 gr. ;
la perdrix 
400 gr.
Anassien : la petite sarcelle 
300 gr. ;
le canard sauvage 
1.370 gr.
Bécasse : la bécassine sourde 
54 gr. ;
la bécasse 
420 gr.

Nous avons, parmi nos passereaux sédentaires d’été, 86 espèces ; tandis que les autres genres ne nous en fournissent pour les nichées que 53.

De ces 86 espèces : 4 sont de la taille du geai, 165 gr., à celle du corbeau corneille, 520 gr. ;

15 de la taille du gros-bec, 55 gr., à celle du geai, 165 gr. ;

9 de la taille de l’alouette des champs, 30 gr., à celle du gros-bec, 55 gr. ;

58 de la taille du pouillot véloce, 6 gr. 20, à celle de l’alouette des champs, 30 gr.

De cet état il résulte que les plus petits oiseaux sont, à beaucoup près, les plus nombreux et que les