points de la contrée où elle a été insuffisante. L’automne nous amène ensuite les oiseaux de passage qui, soit isolément, soit par familles, soit par bandes, stationnent plus ou moins longtemps dans nos contrées pour vérifier, rectifier et compléter les travaux de l’élimination. Grâce à ces résidences successives des oiseaux sédentaires et de passage, la permanence de leur élimination est toujours en rapport avec la continuité d’une production surabondante ou d’une décomposition trop lente.
De plus, les mêmes causes donnant lieu chaque année aux mêmes effets : un oiseau qui a trouvé avantageuse l’élimination sur un point quelconque de notre pays est porté par son propre intérêt à y revenir l’année suivante, et en général il y revient. Il en résulte que cet oiseau, le plus mobile des êtres, a cependant, à ces points de vue, la fixité d’un rouage de machine, et que, pour ses travaux d’élimination, il a au moins toute la stabilité nécessaire.
Dans la nature, les forces et leurs agents ont en maximum, en minimum et en moyenne, des proportions qui sont constantes. La science le reconnaît, et l’homme sage ne se livre à aucun travail matériel sans s’en préoccuper. C’est pour cette raison qu’il ne demande pas à un are de terrain de