prépare pour plus tard des ressources beaucoup plus précieuses.
L’énumération des nombreuses espèces d’éliminateurs et de leurs moyens si variés d’action nous a déjà fait connaître sa puissance.
Tantôt par l’action de la chaleur, du froid, de l’humidité et du vent, elle opère de véritables razzias, mais seulement dans telle ou telle contrée, telle ou telle région, et par intermittence ; tantôt, quand les végétaux sont très-rapprochés, elle fait succomber les plus faibles sous l’action des plus vigoureux. Le plus souvent, elle se porte d’un point à un autre pour produire en détail et d’une manière avantageuse tous ses efforts.
Les insectes, les petits animaux et les oiseaux qui sont chargés de ce dernier travail de répartir l’élimination sur tous les points, de la pratiquer en détail, mais quelquefois aussi en grand où elle devient particulièrement nécessaire, sont conformés et outillés de façon à attaquer, dans certains pays ou certaines parties de territoire, tels ou tels êtres, telles ou telles parties de ces êtres, pour les détruire et les transformer immédiatement.
C’est pour accomplir la partie la plus difficile et la plus importante de cette tâche, que les oiseaux ont le privilége de faire des déplacements très-multipliés, très-rapides et très-éloignés, malgré tous les obstacles.
Quoique puissante, l’élimination n’est que secondaire par rapport à la production ; mais elle est à cette force principale, dont elle est inséparable, ce que le frein et l’aiguillon sont pour l’animal de trait, ce que sont le frein, le volant et le