sans le vouloir et à leur insu, se donnent beaucoup de peine pour concourir au développement et au renouvellement des produits de la terre ; mais ils s’acquittent de cette tâche avec d’autant plus de zèle que l’élimination est pour eux le seul moyen de trouver la nourriture dont ils ont besoin. Ils ne peuvent vivre qu’en travaillant pour nous, et vivre dans l’abondance qu’en travaillant beaucoup.
Ils se portent de préférence là où il y a surabondance, parce qu’ils ont ainsi moins de peine à se donner, et, mécanisme admirable, plus ils sont égoïstes et plus ils servent nos intérêts.
De tous ces animaux il n’en est pas un seul qui n’ait son importance comme éliminateur et qu’il ne soit intéressant d’étudier ; mais les plus remarquables de tous, à tous les points de vue, sont les oiseaux ; aussi nous proposons-nous de nous occuper d’eux d’une manière très-particulière.
De combien d’espèces de végétaux et d’animaux le Créateur a-t-il trouvé bon de doter la terre pour rendre possible la vie humaine ? L’ouvrage : L’unité dans la Création, de M. le comte H. de Villeneuve-Flayosc, nous donne les chiffres que voici :
Pour les plantes |
100.000 | espèces | ||
Pour les vers 6.000 |
| |||
Pour les mollusques 20.000 | ||||
À reporter |
26.000 | 100.000 | espèces |