tation. La domestication est de deux sortes : forcée quand elle a lieu au moyen de la cage, et volontaire quand elle se produit en liberté dans une basse-cour.
On apprivoise l’oiseau quand on l’attache à la personne.
Ces différents actes d’acclimatation sont complets quand une espèce se développe entièrement et se reproduit dans sa nouvelle position.
Si ces faits ne se répètent pas depuis longtemps et de telle sorte qu’on puisse les considérer comme définitifs, on dit que l’acclimatation, la naturalisation et la domestication est partielle, qu’elle n’est pas définitive.
La domestication est partielle soit lorsque une espèce ne se comporte pas encore dans la maison comme la poule et le canard, soit quand, fixée complétement à l’habitation, elle conserve comme le pigeon une partie de ses habitudes de sauvagerie.
Nous nous abstenons de reproduire ici les principes que nous avons exposés dans un opuscule, intitulé : De l’oiseau au point de vue de l’acclimatation, et nous allons seulement dire quelques mots de la domestication.
Les oiseaux sont amis de l’homme. Dans les pays primitifs, ils se laissent facilement approcher et même tuer avec le bâton. Dans nos contrées, le chasseur sait qu’à l’ouverture de la chasse le gibier, et notamment les perdreaux, tiennent bien ; ils ne deviennent sauvages et inabordables que lorsqu’ils sont souvent chassés et tirés.
Beaucoup d’oiseaux peuvent même s’apprivoiser