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DANS LES HARMONIES DE LA NATURE.

§ 3. — LES OISEAUX FOURNISSENT À LA TERRE UN ENGRAIS.

Pendant leur vie, tous les oiseaux nous rendent encore d’autres services.

Nous savons que le guano est un résidu d’excréments d’oiseaux, et que les éleveurs de pigeons et d’autres volatiles apprécient les résidus de colombiers et de poulaillers. Pour être disséminés comme la pluie sur tous les points de la terre, les excréments d’oiseaux n’en ont pas moins une valeur comme engrais ; et il arrive que les matières encombrantes, maladives ou en décomposition du monde végétal et animal, sont transformées en matières fertilisantes, facilement assimilables à la terre.

§ 4. — LES OISEAUX NOUS CONVIENT AUX ENSEIGNEMENTS ET AUX NOBLES JOIES QUE L’ON TROUVE DANS LA CONTEMPLATION DU BEAU.

Dieu merci, nous ne vivons pas seulement de pain et des autres productions de la terre, de tout ce qui se cote à la Bourse et au marché. La vie matérielle n’est qu’un moyen pour notre vie intellectuelle, et nous avons une soif insatiable du beau, du vrai et du bien. Rien ne nous arrête, quand il s’agit de chercher les joies de l’esprit et du cœur ; les beaux-arts ont toujours tenu une grande place chez les peuples civilisés ; mais est-il rien de comparable au beau de la nature ? Les chefs-d’œuvre des artistes sont, aux sublimités de l’univers, ce que l’homme est à son Créateur.