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FRANÇOIS COPPÉE

française au dix-neuvième siècle devra faire une large place aux vers de François Coppée, et dans la gerbe moissonnée et non glanée dans son œuvre, la critique n’aura garde d’oublier de choisir une fleur au bouquet d’aubépine et de lilas, de bluets et de coquelicots de l’Arrière-Saison où verdoie et embaume, rajeuni par des variations nouvelles, un sentiment ancien comme la nature et comme l’humanité[1].

  1. C’est là l’opinion des bons juges. Voir notamment le Temps du 5 juin 1887 (La Vie littéraire) : « C’est du vrai Coppée et du meilleur, » dit M. Anatole France, un fin critique qui est aussi un délicat poète