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de Dovrdan.

auſſi autresfois gouuernée, y apporta tout ce que ſa qualité & ſa naturelle bonté en pouuoient faire eſperer. Mais la Royne en voulant prendre vn ſoin plus particulier, elle le donna à gouuerner à Monſieur de Montbazon ſon Cheualier d’honneur, afin qu’eſtant touſiours pres de ſa perſonne il deſcouuriſt plus aiſement ſes intentiõs, appriſt les inclinations qu’elle auoit pour l’aduãcement de ce lieu, & que de ſa part il apportaſt tout ce qu’il jugeroit neceſſaire pour l’accompliſſement de ce deſſein : c’eſt ce qu’il a fait depuis, & auec tant de diligence, qu’il l’a rendu beaucoup plus heureux qu’il n’auoit eſté long temps auparauant. Toutes ces faueurs abondantes ayants fortifié ſes eſprits luy donnerent aſſez de hardieſſe en l’année 1621. que

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