Page:Lescornay - Mémoires de la ville de Dourdan, 1624.djvu/191

Cette page a été validée par deux contributeurs.
175
de Dovrdan.

nage à ſon frere Louys Comte d’Eureux, & qu’en conſequence de ce il ſ’en fut du tout retiré pour luy en laiſſer l’entiere joüiſſance ; il fut retranché du nombre des Maiſons Royales, & peu à peu à la faueur de ſa longue alienation, eſt tombé dans l’oubly en telle ſorte, que quand huict vingts ans apres il y a eſté reüny, c’a eſté comme vne choſe indifferente & qu’on ne croyoit pas auoir aſſez de recommendation pour eſtre aymée des Roys, leſquels à ceſte cauſe l’ont negligé, voire meſmes abandonné à toutes les alienations qui en ont eſté faites. Ces traitements luy ont eſté tres-rudes & inſupportables, luy ont fait perdre ſon luſtre & en fin l’ont plongé dans les malheurs, qui depuis l’ont detenu ſi longues années ſoubs leur tyran-