la brachymélie est le plus souvent rhizomélique. Il en est de même pour les animaux. Il est à remarquer que, chez les quadrupèdes, les proportions sont généralement conservées entre rayons homologues d’une même paire de membres ou de paires différentes.
L’achondroplasie coccygienne entraînant brachyurie ou anourie est extrêmement fréquente ; elle a été le point de départ de la création de races anoures ou brachyures dans diverses espèces domestiques, parmi les oiseaux comme parmi les mammifères. A remarquer que l’imperforation ou les malformations de l’anus sont assez souvent accompagnées d’anourie. Cette susceptibilité particulière de la queue contraste avec la rareté de l’achondroplasie dans les régions présacrées de la colonne vertébrale ; toutefois nous avons observé un veau achondroplase du corps, de la tête et des membres, qui avait une queue bien développée.
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A quelque variété qu’ils appartiennent, les achondroplases se font remarquer en général par leurs formes amples et leurs muscles athlétiques, comme s’il y avait compensation de la longueur par la largeur et l’épaisseur ; cependant ces animaux sont très sujets à l’angustie-pelvienne. Il y a aussi de fréquentes malformations des organes internes, notamment des viscères et des organes génitaux, et c’est pourquoi la plupart des achondroplases, chez les animaux tout au moins, ne sont pas viables.
L’achondroplasie est particulièrement fréquente dans l’espèce bovine où elle a donné naissance à la race nata du Chili et du Mexique. Il n’est guère de vétérinaires qui, dans leur pratique professionnelle, n’aient eu à accoucher au moins une vache d’un de ces veaux mons-
