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Scène IV

AYRTON, BOB, GLENARVAN, ROBERT, PAGANEL, ARABELLE, MARY, ELMINA, MULRAY, matelots, domestiques.
BOB, appelant.

Monsieur Ayrton ! monsieur Ayrton !

AYRTON.

Que me veut-on ?

GLENARVAN.

Un nouveau malheur !

AYRTON.

Un malheur ?

GLENARVAN.

Nos deux derniers bœufs sont tombés foudroyés !

AYRTON.

Ils sont morts !

PAGANEL.

Toujours le gastrolobium, monsieur Ayrton !

ARABELLE.

Impossible maintenant de continuer notre route ! Qu’allons-nous devenir, grand Dieu ?

ROBERT.

Eh bien, nous irons à pied jusqu’à ce que nous trouvions la tribu dont mon père et mon frère sont prisonniers !

PAGANEL.

Et qui portera nos effets et nos malles ?

BOB.

Et les vivres ?

GLENARVAN.

Ayrton, n’y a-t-il pas à proximité quelque établissement, quelque ferme où nous puissions remplacer les animaux que nous avons perdus ?

AYRTON.

Ici, et dans ce qui nous entoure au loin, milord, c’est le désert.