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ACTE QUATRIÈME


HUITIÈME TABLEAU

Une forêt australienne.

La scène représente une grande forêt d’arbres dont la haute ramure cache entièrement le ciel. Cette forêt s’étend à perte de vue dans le lointain. À droite, de grands buissons de fougères arborescentes. Au lever du rideau, le soleil couchant éclaire tout le dessous du bois.


Scène I

GLENARVAN, PAGANEL, ROBERT, THALCAVE,
AYRTON, MURRAY, BOB, ELMINA, matelots, domestiques,
un conducteur.
(Au lever du rideau, le chariot disparaît vers la gauche.
Ayrton arrive à cheval par la droite et met pied à terre. Suit la caravane. Glenarvan, Thalcave et Robert sont en tête. Entre un fourgon, traîné par Bob, qui a repris des vêtements d’homme, et dans lequel Elmina est couchée.)
GLENARVAN.

Nous avons marché tout le jour, et la nuit va bientôt arriver. Votre avis n’est-il pas, Ayrton, que nous devrions camper en cet endroit ?

AYRTON.

Oui, milord. Il y a, là-bas, une prairie où notre attelage trouvera à se refaire de ses fatigues.

GLENARVAN.

Conduisez ce chariot et ce fourgon dans cette prairie, et qu’on ne réveille pas lady Arabelle et miss Mary !

BOB.

Pousse, cousin !