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GLENARVAN.

Mais comment pourrai-je reconnaître ce nouveau service ?

THALCAVE.

Votre amitié.

AYRTON, à part.

De quoi se mêle-t-il, ce sauvage. (À Thalcave.) Thalcave, je suis l’ami de tous ici !

THALCAVE.

De tous ?… non !

AYRTON.

Comment ?

THALCAVE, le regardant en face.

Tu n’es pas le mien.

MULRAY, entrant et annonçant.

Un messager du gouverneur de Valparaiso demande à parler à milord.

GLENARVAN.

Qu’il entre. — Que peut-il nous vouloir ?

AYRTON, à ses camarades.

J’ai réussi. Demain, pendant le tumulte de la fête, présentez-vous à bord, et le Duncan est à nous !

GLENARVAN.

À bientôt, Ayrton, à bientôt !


Scène V

GLENARVAN, PAGANEL, MULRAY, un officier de marine,
puis ELMINA.
MULRAY, à l’officier.

Voici Sa Seigneurie…

L’OFFICIER.

Milord, je suis envoyé près de vous par monsieur l’amiral gouverneur de Valparaiso, qui vous prie de vouloir bien assister au banquet et au bal qui auront lieu à l’issue de la fête que célèbrent, ce soir, les mineurs chiliens.