Vous êtes libre !
Ne perdez pas un instant !…
Au revoir donc, Aouda ! (À Néméa.) Au revoir. (Se trouvant en face de Corsican.) Quelque coupable que vous soyez, monsieur, vous me sauvez en vous livrant… Je ne dois pas l’oublier ! Au revoir ! au revoir tous !
Scène VI
M. Archibald un voleur ! Qui aurait jamais cru cela ?
Ma pauvre Néméa !
Pourquoi donc me plains-tu ?
Mais je pensais… j’avais cru m’apercevoir…
Rassure-toi, ma sœur ! Le cœur de Néméa ne peut aimer qu’un homme digne de son estime !
Vous permettez ?…
Un instant, monsieur, je vous prie. (Allant auprès de Néméa.) Me pardonnez-vous, mademoiselle, d’avoir osé élever mes regards jusqu’à vous ?
(Néméa, sans répondre, tombe assise près de la table, regarde autour d’elle, saisit une plume et se met à écrire.)
Pas même une parole !… Allons ! c’est justice ! c’est justice !
(Néméa lui présente la lettre qu’il va lire.)