trois feuilles plus petites, la Création d’Adam et d’Ève, leur Désobéissance et leur Expulsion du Paradis ; puis, en quatre feuilles de la même grandeur, le Démon peignant dans le cœur de l’homme l’Avarice, l’Ambition et les passions qui suivent celles-ci. On voit encore, de la main du même, vingt-sept sujets de la même grandeur, tirés de l’Ancien Testament, à commencer de l’Expulsion d’Adam du Paradis terrestre, dessinés par Martin avec une hardiesse et une vigueur remarquables, et ressemblant beaucoup à la manière italienne. Jérôme grava ensuite l’Histoire de Suzanne en six médaillons, et vingt-trois sujets de l’Ancien Testament : six de ces sujets appartiennent à l’histoire de David, huit à celle de Salomon, quatre à celle de Balaam, et cinq à celle» de Judith et de Suzanne. Il publia aussi vingt-neuf sujets du Nouveau Testament, qui partent de l’Annonciation de la Vierge, et comprennent toute la Passion et la Mort du Christ. Jérôme Cock fit en outre, d’après Martin Hemskerk, les sept œuvres de Miséricorde, l’Histoire de Lazare riche et de Lazare pauvre, la Parabole du Samaritain en quatre feuilles, et également en quatre feuilles celles des Talents, telle qu’elle est décrite dans saint Mathieu, chapitre dix-huit.
Lic Frynck[1] exécuta dix morceaux de la Vie et de la Mort de saint Jean-Baptiste[2], en concurrence de Jérôme Cock ; mais, pendant ce temps, celui-ci grava les douze Tribus en autant de feuilles, où il figure Ruben avec un pourceau, pour désigner la luxure ; Siméon avec une épée, pour rappeler l’homicide, et enfin les chefs de toutes les tribus avec les symboles de leurs caractères.
Jérôme Cock grava ensuite plus finement, en dix feuilles, l’Histoire de David, depuis son sacre par Samuel jusqu’à son entrevue avec Saül, et en six feuilles, Amon s’éprenant de sa sœur Thamar, l’inceste et la mort d’Amon. Peu après, il publia, dans la même grandeur, dix sujets de l’histoire de Job, et tira des treize chapitres des Proverbes de Salomon cinq feuilles de la même sorte. Il fit encore l’Histoire des Mages, la Parabole de la robe nuptiale en six feuilles, d’après saint Mathieu, chapitre douze, et en six feuilles de la même grandeur quelques sujets des Actes des Apôtres ; puis hait feuilles semblables contenant huit femmes de parfaite bonté de l’Ancien Testament : Jaël, Ruth, Abigaïl, Judith, Esther et Suzanne ; et deux du Nouveau Testament : la Vierge Marie, mère du Christ, et Marie-Madeleine.
Il grava ensuite, en six feuilles, les Triomphes de la Patience, avec