Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/86

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 9 —

„ — Tu sais, ma chérie, ce qu’on dit d’Hélène, il paraît, qu’il n’y a rien de simulé dans son jeu, et que vraiment, elle est transportée de passion, pour le joli soldat Fritz ; c’est une vraie toquade, qui va jusqu’à l’aberration.”

„Conte moi cela,” dit la jeune femme, en s’inclinant vers son époux, avec une expression de curiosité sensuelle.

„Il paraît, reprit le mari, qu’hier à la fin de l’acte, elle a entraîné Fritz dans sa loge, et sans lui donner le temps des explications, s’est précipitée sur lui, et s’est mis à le dévorer et à boire à la source même du plaisir, jusqu’à ce que la fontaine de jouissance fut à sec ! Fritz sortit de cette lutte, flageolant sur ses jambes et dut à l’acte suivant réclamer l’indulgence.”

Pendant ce récit, la jeune femme avait passé par tous les tons de la gamme des