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le feu qui les dévorait et qui circulait dans leurs veines, les deux sœurs se dépouillent de leurs chemises, se couchent sur le tapis en sens inverses, appliquent leurs lèvres en feu sur la conque de Vénus, qui pleurait d’amour, et la langue à l’embouchure, les deux jouteuses luttent de vigueur et de lubricité ; on n’entendait que le bruit des langues lapant, fouettant les clitoris. La jouissance fut prompte comme l’éclair et se termina au milieu de contorsions et de spasmes indescriptibles, elles roulèrent inanimées aux pieds de leurs jeunes amants. Quand elles reprirent leurs sens, chaque amoureux tenait à la main une coupe pleine de champagne.

„Buvons, chéries, buvons pour réparer nos forces, buvons pour recommencer de vigoureux combats, mêlons dans nos seins le jus de la treille aux flots amoureux de Vénus.”