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„devant nous, mes mignonnes, nous reprendrons des forces à vous voir travailler.”

L’aînée, à ces mots, renverse sa sœur sur le bord du lit et s’agenouille devant le bosquet de Cypris. Elle y plaque ses lèvres sensuelles et roulant le bouton d’amour comme une fraise, elle le fouette du bout de sa langue. Elle le lèche, elle le suce, elle l’aspire et tire avec une copieuse décharge des cris inarticulés de la bouche de Sara, qui se tordait de jouissance et continuait de cracher à la figure de sa sœur, qui dut s’éponger avec son mouchoir de dentelle, qui vit se marier dans ses fines mailles le foutre de sa sœur avec le sperme de Robert.

Sara, revenue de son évanouissement, cède sa place à sa sœur, qui après quelques minutes d’un lâchement raffiné, reçoit sur le bout de sa langue et sur ses lèvres une pluie chaude, que distillait le clitoris en chaleur. N’ayant pas apaisé