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gloutis tout entier dans ma bouche !

Sont indignes de jouir, ceux qui ne connaissent pas la sensation, que l’on éprouve, à sentir une belle queue sur la langue. Comme cela est doux ! quel délire !

Georges ne voulait pas jouir ainsi tout d’abord, puis il ne voulait pas non plus m’énerver à outrance, désirant réserver à son cul les prémices de mon sperme abondant. Sous la fureur de ma lécherie, il n’y tint plus.

— À toi, fit-il, d’une voix mourante.

— Non ! à nous deux.

Nous fîmes alors ce délicieux enlacement, que l’on nomme tête-bêche ou soixante-neuf. Couché contre lui en sens inverse, je lui suçais sa queue, pendant qu’il engloutissait la mienne ! Minutes délicieuses ! nous nous ménagions, nos langues nous rendaient baiser pour baiser.... doucement.... doucement....