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telles de grand prix, de robes de chambre, d’une élégance raffinée.

Georges était là, à demi renversé sur sa chaise-longue, souriant, ne me quittant pas des yeux, pendant l’examen auquel je me livrais, cherchant à deviner, si la surprise princière, qu’il m’avait réservée, avait produit l’effet attendu. Je m’élançais vers lui :

— Petite folle, qu’as-tu fait là ? lui dis-je.

— Viens dans mes bras, j’ai hâte de goûter tes baisers dans ce nid, que j’ai façonné au gré de mes désirs. Je voulais donner à nos amours, le cadre qui leur convient. Ces petites folies sont le moins que je pouvais faire. Viens !… dis-moi que tu es content.... dis-le à ta Georgette.

Qu’il était beau ainsi, dans l’animation que ses traits avaient pris. Il avait fait une toilette charmante, délicieuse, eni-