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— Je suis ta Georgette, me disait-il, ta Georgette chérie, je t’aime, je t’adore.

En d’autres instants, c’est Georgina qu’il fallait l’appeler.

— Je suis une cocodette, s’écriait-il, je ne suis pas une honnête femme, je veux le contact des mâles ; je veux boire la vie des autres et m’en saouler ; Messaline, Théodora, les amours du hasard, de rencontre, voilà pour satisfaire mes sens ; mais toi, toi seul, j’aimerai.

Il y avait des instants, moi, qui ne m’étonne de rien, j’étais effrayé de l’état, auquel il arrivait comme paroxysme passionnel.

Un soir, (je n’ai su cela qu’après son départ) ne s’avisa-t-il pas, sous un accoutrement qui le rendait méconnaissable, d’errer aux abords des prés St. Gervais, et là, il subit cinq soldats, qui, ayant de son consentement, assouvi leurs désirs,