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Après avoir séparé les soies touffues qui se pressaient sous son doigt caressant, et leur avoir fait la raie, il appliqua sa bouche goulue sur cette vulve encore toute humide de la rosée de l’amour. Enveloppant de sa langue le petit bec d’amour, qui se raidit sous l’impression d’une savante succion, il le roula entre ses lèvres, comme un bouton de sein.

La comtesse, sous cette caresse étrange, semblait sortir d’un rêve.

— Mais, mon ami, qu’est-ce que vous me faites ? Jamais de ma vie je n’ai éprouvé pareille sensation !.... Oh ! que c’est bon.... continuez.... pas trop vite.... je voudrais que cela durât toujours.... oh ! oh ! mon chéri.... votre langue, je la sens.... et vos dents aussi... mordillez-moi....

Bientôt Marcel centralisa tous ses efforts sur le bouton d’amour ; puis il enfonça sa langue dans les chaudes et riches pro-

  Le Fétichisme
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