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petite queue se dresser fermement dans sa culotte de gaze, je ne pus m’empêcher d’en faire sauter tous les rubans, et de mettre au jour son joli petit instrument. Comme un affamé je me précipitai sur ce fier byou, que, d’un coup, je fis disparaître jusqu’au fond de ma bouche. Là, avec une langue agile et des lèvres sensuelles, je m’empressai de lui rendre, point par point, tout ce que j’en avais reçu ; je ne le quittai, que, lorsque épuisé de volupté, il eut déversé dans ma bouche ses flots de liquide amoureux. Il m’offrit alors, pour m’essuyer les lèvres, le mouchoir de dentelle, dont il s’était servi tout à l’heure ; et je le gardai en souvenir de lui.

Comme vous le voyez, baronne, dans cette aventure, deux pièges m’étaient tendus, l’école de Sodome et le fétichisme ; et, puisque nous sommes dans la voie des aveux, je vous dirai que les deux