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quis, qui trouve sa jouissance dans la douleur et la vexation, imposée à sa victime. Ça serait sortir de notre sujet, que de nous appesantir sur le cas dont vous parlez. Si, cependant, vous y tenez beaucoup, je puis avoir sur cette aventure des renseignements très précis, que je vous transmettrais plus tard, si vous le désirez. Dans tous les cas, pour vous reposer un peu je vais vous raconter une aventure personnelle, qui aurait bien pu faire de moi un fétichiste, si j’avais eu cette disposition, et qui démontre en outre, que, sans être membre du Troupeau de Sodôme, on peut se laisser aller à faire des folies, et à commettre des horreurs, lorsque le milieu s’y prête. Je vous vois rougir, et me traiter d’avance d’infâme sodomiste ! Eh bien, non, le hasard et la curiosité ont été les seuls auteurs de cet accroc au beau sexe, et, comme il est le seul, je crois, je vous en demande humblement pardon d’avance,