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moeller !” — et je l’entraînais hors du grand salon. Nous traversâmes plusieurs pièces, où se reposaient des couples avides d’un peu de tranquilité. Nous arrivâmes enfin dans un petit boudoir, à peine éclairé, où nous fûmes seuls ! J’allais à la fenêtre pour respirer un peu d’air. Là, dans l’embrasure, drapée par les tentures, nous étions presque dissimulés. D’une main je lui enlace le cou, et l’embrasse sur la bouche ; de l’autre, j’arrache les boutons de son pantalon, et mets en l’air son sceptre d’amour, en lui disant : „J’ai soif de vous !” Je tombe à genoux, j’applique mes deux lèvres sur ce membre raidi, que je commence à sucer avec rage, ma langue, mes lèvres, tout marchait à la fois, je l’aspirais, comme si je voulais le boire, je sentais s’écrouler sa vie, sa force d’homme s’échapper de son être, et passer dans ma bouche de Vampire ! Aux mouvements saccadés de sa verge, je