Page:Les sept princesses.djvu/49

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dormiront toujours !… Mon Dieu, mon Dieu, j’ai pitié d’elles !… Elles ne sont pas heureuses ! Elles ne sont pas heureuses !… C’est maintenant que je vois tout !… Sept petites âmes toute la nuit !… Sept petites âmes sans défense !… Sept petites âmes sans amies !… Elles ont la bouche grande ouverte… Sept petites bouches sont ouvertes !… Oh ! Je suis sûre qu’elles ont soif !… Je suis sûre qu’elles ont terriblement soif !… Et tous ces yeux qui sont fermés !… Oh ! Qu’elles sont seules toutes les sept ! toutes les sept ! toutes les sept !… Et comme elles dorment ! Comme elles dorment !… Comme elles dorment les petites reines !… Je suis sûre qu’elles ne dorment pas !… Mais quel sommeil ! Quel grand sommeil !… Éveillez donc les pauvres cœurs ! Éveillez donc les petites reines !… Éveillez donc les petites sœurs ! Toutes les sept ! toutes les sept !… Je ne puis plus les voir ainsi ! Mon Dieu ! mon Dieu ! J’ai pitié d’elles ! J’ai pitié d’elles ! et je n’ose pas les éveiller !… Oh ! la lumière est toute petite !… toute petite !… toute petite !… Et je n’ose