Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE PRINCE.
Elles ne s’éveillent pas…
LE ROI.
Je ne vois rien du tout…
LA REINE.
Je vais frapper un peu plus fort…
(Elle frappe encore à la fenêtre.)
Elles ne bougent pas encore… (La reine frappe encore à la fenêtre.) — On dirait que la salle est pleine de coton… — Êtes-vous sûrs que ce soit le sommeil ? — Elles sont peut-être évanouies… Je ne les vois pas respirer… (La reine frappe encore à une autre fenêtre) : frappez un peu plus fort… frappez sur les autres vitres. ! Oh ! oh ! ces petites vitres sont épaisses ! (La reine et le prince frappent anxieusement des deux mains.) Comme elles sont immobiles ! Comme elles sont immobiles ! — C’est un grand sommeil de malades… C’est le sommeil de la fièvre qui ne veut pas s’en aller… Je veux les voir de près ! Je veux les voir de près !… Elles n’entendent