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De nouveaux tirs de barrage ont empêché l’ennemi de sortir de ses parallèles.

Pendant la nuit du 20 au 21 les relèves intérieures se font ; la ligne 1 est tenue par le 3e bataillon ; la ligne 2 par le 1er.

Le 2e bataillon est en réserve.

Le 21 à 21 h. 30, les allemands lancent deux nouvelles émissions de gaz asphyxiants dont une partie se rabat sur eux. En même temps, un violent bombardement et une fusillade nourrie se déclanchent, causant des pertes assez faibles (5 blessés et 4 intoxiqués légers)

Le 27, un gros bombardement n’est suivi d’aucune action d’infanterie.

Enfin, du 29 mai au 1er juin, la 12e division retirée du front va au repos ; le 54e, relevé par le 90e et le 114e régiments d’infanterie, cantonne à Suippes (état-major, 1er, et 2e bataillons), et Dampierre-au-Temple (2e compagnie de mitrailleuses). Par suite d’une nouvelle répartition des cantonnements, l’état-major va à Saint-Hilaire-au-Temple avec les 2e et 3e bataillons, le 1er bataillon a Bouy et les trois compagnies de mitrailleuses à Dampierre-au-Temple.

VIII. — VERDUN[1]
(Juin-Septembre 1916.)

Le 10 juin 1916, le 54e est transporté en chemin de fer de Cuperly à Sommeilles-Nettancourt près de Revigny. Il cantonne le 11 et le 12 à Charmont.

  1. Voir carte n° 4, p. 58 et croquis, p. 59.